L’humain est par définition constitué d’émotions. Lorsque celles-ci nous traversent, elles semblent tout à fait naturelles et spontanées. Indispensables pour interagir et être accepté en société, les émotions, puisqu’elles proviennent de soi ne sauraient mentir.

Les émotions et l’éducation

Pourtant bon nombre d’émotions sont acquises par l’enfant au contact de ses parents. L’enfant se construit par mimétisme et absorbe tout ce qui l’entoure. En testant ses réactions ou observant celles de ses proches, il comprend et ajuste sa propre façon d’être. Loin d’être innées, elles seraient plutôt un apprentissage. D’une part, transmis malgré soi donc, et d’autre part transmis au travers de l’éducation.
En effet, celle-ci joue un rôle en ce sens qu’elle sert à inculquer des codes et des coutumes, auxquels il est indispensable d’adhérer.

L’identification émotionnelle

L’identification est un concept essentiel pour un jeune enfant. D’autant plus important qu’il la recherche au sein de sa sphère familiale. De ce fait, il lui est facile de transposer un mal-être ou d’autres émotions associées à un souvenir particulier, à lui-même. Il absorbe sans conscientiser et associera donc aisément le vécu émotionnel d’une tierce personne, comme étant ses propres émotions.

La tromperie et la légèreté des émotions

La psychologie explique aujourd’hui qu’une personne souffrant d’une blessure ancienne, peut revêtir un masque et mettre en avant certaines émotions pour en réalité, en dissimuler d’autres. Un mécanisme de défense rarement réfléchi, qui pousserait à mettre soi-même en scène ses émotions. Ainsi, contrôlées ou cachées, elles offrent la possibilité de mentir, à sa propre personne et aux autres.
De plus, les émotions ne sont pas immuables voire parfois peu saines. Elles peuvent être contradictoires s’il on est en proie à un dilemme par exemple. Ou encore s’avérer multiples et à la fois fugaces, selon le fil de la vie. Enfin, elles sont parfois mensonge, lorsque notre mental fomente un amalgame de doutes et suppositions dans le but d’alimenter son emprise.

En somme, il est important de dissocier les émotions enseignées, celles absorbées, de nos émotions propres. Un vrai travail de recherche, de questionnements vis à vis de ses aînés, peut être à entreprendre afin de comprendre et de s’analyser de manière juste.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Post Navigation