Est-il difficile pour vous de vous accepter tel que vous êtes ? Si c’est le cas, il est possible que cela vous mine au quotidien. C’est bien dommage, car si vous vous assumiez en toute liberté, vous seriez plus épanoui. Il n’y aurait plus d’écart alors entre l’image que vous projetez et la personne que vous êtes vraiment. Pour vous, ça serait une véritable libération. Mais comment faire pour amorcer une telle transformation ? C’est tout simple : apprenez à vous aimer.

amour de soi

Amour de soi : apprenez à vous connaître et à vous aimer

« Connais-toi toi-même », disait Socrate. Car il savait que la connaissance de soi était la clé de l’épanouissement personnel. Comme lui, vous allez donc devoir apprendre à vous connaître. C’est pourtant loin d’être facile. Comme tout le monde, vous avez des défauts que vous refusez d’assumer. Résultat ? Vous ne vous connaissez pas vraiment. Alors, comment faire ? Comme Montaigne le rappelle dans Les Essais, la solitude est une très bonne méthode pour atteindre la connaissance de soi. Il est peut-être temps pour vous de partir à l’aventure, d’aller à la découverte des us et coutumes qui façonnent le monde.  Prendre du recul dans la nature au milieu de la verdure et des paysages vous aidera à vous regarder autrement. Soyez en mouvement et surtout libre de vos mouvements pour avoir le plein contrôle de votre personne. votre envie de vous connaître est peut-être freinée par le regard des autres ? sautez-le pas en dépassant les regards , soyez vous-même. Servez-vous de la poésie pour vanter vos qualités, osez la prétention !

Le regard des autres, principal frein à la connaissance de soi

Pour arriver à devenir vraiment vous-même, il faut que vous vous affranchissiez du regard des autres. Mais peut-être qu’en société, comme tout le monde, vous portez un masque. Bien souvent, ce masque ne fait qu’augmenter votre mal-être. Au fond, si vous le portez, c’est uniquement parce que vous avez peur d’être rejeté par les autres. Pour vous, rien n’est plus effrayant que de montrer votre différence. Malgré tout, en refusant de révéler votre vraie nature aux autres, vous prenez le risque de passer à côté de votre vie. Alors que si vous vous acceptiez, vous auriez la possibilité de donner du sens à votre existence.

Donnez un sens à votre vie en trouvant votre mission de vie

Si vous vous assumiez en toute liberté, vous seriez capable de trouver votre mission de vie. Pensez à la satisfaction que vous ressentiriez si vous exerciez un métier en phase avec vos aspirations profondes. Vous laisseriez alors derrière vous tous les doutes qui vous rongeaient quand vous refusiez de vous accepter.

Osez vous assumer tel que vous êtes. Cela vous permettra d’être vraiment heureux. 

Faites de votre vie un suave poème !

Charles Baudelaire, un poète du 19ème élevé au rang de maître par ses pairs.

Il marqua considérablement la littérature française via son œuvre phare Les Fleurs du Mal, recueil passionné et torturé où l’auteur nous livre sa sensibilité brutale.

Charles Baudelaire (en 1866 par Etienne Carjat c.)

Image franceculture

Des figures parentales complexes

Né le 9 avril 1821 à Paris, il perd son père dès six ans et se voit imposer à onze ans un beau-père aux antipodes de sa personnalité : l’officier Jacques Aupick butte contre l’enfant avec ses valeurs bourgeoises et sa rigueur militaire. En résultera une confrontation qui distillera un certain goût chez Baudelaire. Pour la transgression et renforcera son seule véritable amour pour un parent, celui pour sa mère. Entre redoublement et renvoi du lycée Louis le Grand en 1939, une fois son bac passé l’auteur abandonne complètement les études. Il va alors se consacrer à sa vie de bohème. En 1841, dernier coup d’éclat de son beau-père, Charles se retrouve envoyé en Inde pour tenter de le remettre dans le droit chemin. Malheureusement,  le sort n’y est pas favorable et son bateau s’échoue au large de l’île Maurice.

Un poète maudit

A son retour, Baudelaire rencontre Jeanne Duval qui deviendra sa muse principale et commence à créer son recueil. Par ailleurs, comme poème connu, l’on pourrait citer “L’Albatros”. Une métaphore de l’artiste empêtré dans une société qui ne le comprend pas. Mais flottant dans les cieux quand il est porté par son art. Autre poème notable, dans Parfum exotique Baudelaire peint cette maîtresse citée plus haut qui a gravé le cœur et l’âme de l’auteur. Figure du poète maudit et créateur du spleen baudelairien, cette profonde mélancolie de l’être. Il oscille entre réalisme et romantisme tout en se positionnant fermement sur sa recherche : celle de la beauté, en opposition à la vérité.

Le couperet de la débauche

En parallèle de ce foisonnement créatif, Baudelaire s’enfonce dans une vie marginale d’excès en tous genres. Il passe du haschich aux opiacés, qui l’accompagneront tout le reste de sa vie écourtée. Dilapide son héritage et fréquente régulièrement des prostituées. Ce faisant, il contracte la syphilis et finira par en mourir le 31 août 1867. Il  laisse derrière lui une œuvre unique et passionnée qui traversera les époques jusqu’à nos tables de chevet.

Cette controverse soulève sa part de poésie et suppose qu’il existerait une relation de cause à effet directe entre bonheur et désir. Pour atteindre l’état de plénitude et d’équilibre qu’on pourrait appeler bonheur, il convient d’éliminer toutes formes de souffrance. En philosophie, la souffrance de l’homme est intimement liée à ses désirs et ne disparaît qu’une fois le désir comblé. L’Homme, tant qu’il aura des désirs ne sera jamais heureux. Pour autant, un homme qui n’aurait aucun désir serait-il susceptible d’atteindre le bonheur ?

Le bonheur consiste-t-il à ne plus rien désirer

Le désir vu comme nuisible au bonheur

Dans la philosophie et l’art poétique, le bonheur est l’état durable de plénitude, cependant atteint lorsque l’homme franchit le cap de tous ses objectifs et qu’il cesse de désirer. D’après Socrate, l’homme sage parvient à jouir de ce qu’il possède déjà, atteignant ainsi le bonheur. Il rejoint par là la pensée d’Épicure. La conception Épicurienne du désir nous donne la définition d’un bonheur basé sur la satisfaction d’un désir naturel, universel et objectif. Il faudrait satisfaire ses désirs et apprendre à ne rien désirer d’autre. Pourtant, d’après Arthur Schopenhauer : « la vie oscille, comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l’ennui. ».  Autrement dit, la satisfaction du désir qui mettrait fin à la souffrance liée à ce désir serait toujours suivie de l’ennui dû à l’absence de désir. Il diagnostique le poème et l’art comme catharsis.

Le désir comme pièce maîtresse de notre bonheur

Baruch Spinoza conforte le raisonnement d’ Arthur Schopenhauer en liant intimement l’essence même de l’homme au désir. Ce dernier constituerait le moteur de notre développement. C’est la base de la pensée hédoniste fondée sur le principe suivant : le bonheur réside dans la cumulation de la satisfaction de nos désirs ou du concept de plaisir. Jean Jacques Rousseau apporte encore une autre vision en soutenant que le désir se suffit à lui-même et c’est le fait de désirer qui provoque la jouissance et non son assouvissement.

Votre avis sur le sujet compte : laissez en commentaire votre opinion sur la question si vous en éprouvez le besoin. Partagez avec nous les valeurs qui sont les vôtres !

Comment s’apaiser par la poésie ? Voilà une question qui peut paraître de prime abord audacieuse, mais qui est en réalité plus naturelle qu’on ne le pense. En effet, l’art des mots, outre la liberté qu’il procure à celui qui le manie, permet de faire du langage une chose en soi qui dépasse sa fonction première d’instrument de communication.

les bonheurs de camille

Les mots au-delà du sens : une expérience sonore

Le mot devient dans le poème un ensemble de sons venant stimuler la sensibilité de l’individu. L’harmonie sonore retentit alors comme une partition musicale qui dépasse le sens des phrases, et qui peut même s’en affranchir, comme dans les textes du poète Stéphane Mallarmé.

Un espace de création pour soi-même

Générer un espace de création, tel est alors l’intérêt poétique. Permettre à chacun de se reconstruire par un rapport spontané à la langue, initialement dégradé dans l’enfance, au moment où l’on apprend que lorsque l’on parle, c’est d’abord pour être compris. La poésie permettrait donc de se comprendre soi-même, de se retrouver lors d’un festival verbal allant au-delà de sa signification quotidienne.

Un rajeunissement spirituel en toute sérénité

Dans une véritable cure de jouvence pour l’esprit, qui allie enthousiasme et sérénité, ce qui est rare, écrire, lire ou écouter deviennent dès lors des moments privilégiés que l’on s’accorde, comme un laps de temps consacré à se redécouvrir et, qui sait, à redécouvrir l’autre. En effet, si le langage est souvent le meilleur moyen de s’adresser à son semblable, il souffre parfois d’être mal utilisé. Et ce mésusage risque de le banaliser, alors qu’il demeure une source d’accalmie mentale.

 

Enfin, l’extériorisation représente aussi une ouverture sur le monde que l’on a vite fait d’obstruer dans notre vie quotidienne et qui, pourtant, mériterait d’être développée davantage. Après tout, le rapport entre le dedans et le dehors, entre l’intérieur de soi et l’extérieur, ne constitue-t-il pas la charnière de notre personnalité ?

Pour vous les adeptes de la lecture, vous arrive-t’il souvent  de trouver en un livre ou en des livres de l’apaisement ? Quel est le plaisir que la lecture vous procure ? Pouvez- vous nous le partager en commentaire ?

 

Un sonnet est un petit poème codifié comportant quatorze vers composés de deux quatrains et de deux tercets, rimés en fonction d’une formule bien établie. En poésie française, le sonnet est très utilisé par les célèbres poètes. On recense en littérature  plusieurs type de sonnets : le sonnet français, le sonnet italien, le sonnet madrigalesque ou sonnet madrigal (qui est une sorte de sonnet de plus de quatorze vers)…

un sonnet est parfois perçu comme une chanson ou une mélodie. Mais est-ce vraiment le cas ?

Tout sur le sonnet

Le mot « sonnet » apparu aux alentours du XVIe siècle soit en 1536, vient du mot latin « sonare » qui signifie « sonner » et en italien « sonetto » qui veut dire « son ». C’est la raison pour laquelle le sonnet évoque une sorte de mélodie ou  chanson  poétique. Plusieurs poètes célèbres à l’instar de Pétrarque, Ronsard, Baudelaire, Verlaine, … l’utilisaient dans leurs recueils pour façonner l’art poétique de la plus belle des manières.

Par ailleurs, il faut reconnaître que le sonnet est introduit dans la poésie française au 16e siècle grâce à Joachim Bellay et Clémence Marot.Toutefois, Pierre de Ronsard est l’un des pionniers du sonnet à l’époque très peu répandu en France. Le poète français voit le jour en 1524. Il est à l’origine de plusieurs poèmes connus, notamment « Quand vous serez bien vieille », publié quelques années avant sa mort en 1585. Ce sonnet extrait de son recueil « sonnets pour Hélène » est un poème qui de manière explicite témoigne de son amour profond pour Hélène, et du risque qu’elle court, si jamais, elle vient à s’opposer à ses avances.

Le sonnet est ainsi utilisé par les poètes pour donner du style, traduire les émotions.  L’art poétique à travers les vers et les rimes devient plus que vivant. C’est pour cette raison qu’on dit de la poésie, qu’elle touche directement le cœur et l’âme de ceux qui l’écoutent et la lisent.

Structure du sonnet

 Le sonnet doit comprendre quatorze vers dont deux quatrains et deux tercet ; le tout dernier vers est appelé « chute ». Le mètre (alexandrin) doit être identique. Pour la structure : C’est un jeu d’alternance entre les rimes masculines et féminines  
•   ABBA ABBA CCD EED 
•  ABBA ABBA CCD EDE 
Par ailleurs, de nombreux autres sonnets ont vu le jour au fil des années. C’est le cas du sonnet madrigalesque (une sorte de sonnet de plus de quatorze vers,  différent des formes traditionnelles), sonnet Dantesque, sonnet en écho, sonnet de style arabe etc…

 

Quand vous serez bien vieille

Quand vous serez bien vieille, au soir à la chandelle,
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz chantant mes vers, en vous émerveillant :
“Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle.”

Lors vous n’aurez servante oyant telle nouvelle,
Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
Qui au bruit de Ronsard ne s’aille réveillant,
Bénissant votre nom de louange immortelle.

Je serai sous la terre, et fantôme sans os
Par les ombres myrteux je prendrai mon repos ;
Vous serez au foyer une vieille accroupie,

Regrettant mon amour et votre fier dédain.
Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.

Pierre de Ronsard, Sonnets pour Hélène, 1578

 

Qui ne rêve pas d’un amour qui surpasse tout ? Quel noble et beau sentiment. Dans nos rêves, notre imaginaire n’a pas de frontières. Lorsque l’on rêvasse à l’être aimé, celui-ci peut tout nous apporter, devinant nos désirs sans avoir à les avouer. Comme un doux poème qui pourrait se réaliser, comment faire de la poésie d’aimer une réalité ?

L'être au départ idéalisé et placé sur un piédestal, qui d'un seul regard nous emballe, me comblera-t'il à tout jamais ? Est-il un poème d'amour éternel à vivre ?

Du rêve à la réalité ou de la poésie à la banalité

Etre en couple, est-ce nécessairement couler des jours heureux ? Voilà une question qui revient à chaque fois, surtout lorsqu’on sort d’un long célibat ou lorsqu’on a été victime par le passé d’une rupture amoureuse tumultueuse. L’être au départ idéalisé et placé sur un piédestal, qui d’un seul regard nous emballe, me comblera-t’il à tout jamais ?

Le début d’une relation rime souvent avec passion et déraison, lunettes roses et proses. De ce fait,  l’être aimé nous semble parfait, sa simple présence nous suffit, son absence nous déchire, à l’instar de ce poème connu de Victor Hugo dans « Les Contemplations » : « Je respire où tu palpites » . Est-il vrai qu’aimer, c’est posséder ou bien est-ce se compléter ? Lorsqu’une relation s’installe dans un quotidien, quelle est la recette pour faire perdurer l’amour ? Est-il judicieux de penser que notre partenaire est là pour combler nos besoins, guérir nos blessures, répondre à nos exigences ? Lorsque nous nous apercevons que non, la tentation est grande de vouloir que notre partenaire change. Et s’il était plus romantique… Et si elle était moins distante ? C’est alors que le processus de l’amour conditionné commence : « je serai comblé(e) si seulement il ou elle pouvait changer »…

L’amour se conjugue à l’imparfait

Si l’on admet que l’amour se conjugue à l’imparfait, et que notre bien-aimé(e) n’incarne pas la perfection. Alors, même si l’amour connaît des épreuves, des hauts et des bas, nous réalisons que la poésie d’aimer s’est d’être amoureux de l’autre tel qu’il est. C’est aussi de considérer que soi et l’autre cela fait trois, soit chaque être dans son entièreté, plus la relation. Si chacune des parties est équilibrée, l’harmonie sera préservée.

 

À  l’amour aiguillé par l’instinct qui le porte

Que de bonté en nous pour surmonter la traversée des rudes saisons

Un cœur aimant dans l’absolu qui le comble

Ne peut éconduire la pureté de l’amour au travers d’un moule à dessin 

                                                                       Yannick Monrosé

De la poésie à lire, à écrire ou à chanter (oui !) pour se sentir mieux : une alternative qui fait de plus en plus d’adeptes et qui a bien plus d’un effet …

La poésie peut changer de manière considérable notre vie. Il faut s'y mettre pour y croire.

Se souvenir des choses simples

Elles sont certes d’une simplicité enfantine, mais c’est ce qui les perd. Prenez le temps de créer des poèmes courts afin de repenser à ces choses qui font le monde : la joie, l’amour, le bonheur. Voire même, écrivez puis offrez vos pensées à vos proches afin de partager votre bien-être !

Se sentir plus fort(e)

Vous l’êtes mais avez parfois tendance à en douter. Lisez ou inventez des textes qui parlent de projets menés ou de rêves pensés. Pourquoi ne pas montrer à vous-même cette confiance en la vie et que oui, vous êtes bien là ! Par exemple, réalisez une chanson poétique. Bonne humeur assurée !

Retrouver l’Espoir

Comme l’on dit, “tant qu’il y’ a de l’espoir, il y a de la vie”. Bien plus, ici, il s’agit de retrouver l’espoir en la vie, ou l’espoir d’un rêve qu’on aimerait voir aboutir, car la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Il faut batailler chaque jour pour  faire face aux défis de la vie. Quand vous vous sentez perdu, submergé, incompris, harcelé, … réfugiez dans la poésie. Choisissez un poème qui rappelle que l’Espoir est aussi abstrait que fondamental ; que sans lui, la tristesse gagnerait sans lutte.
La poésie une vie sous-ajacente de Yannick Monrosé est un parfait exercice. Plus que des figures de style, l’on peut y sentir un espoir réaliste.

Un travail sur soi

Vous pouvez aussi écrire des textes directs ou des phrases que vous afficherez chez vous. Par exemple, “je suis forte”, “je vais surpasser cette épreuve” ou encore “je sais ce que je veux”. Faîtes-en une liste et récitez-les quotidiennement.

Une inventivité intensifiée

Croyez en vos capacités d’invention de beaux textes. Vous seriez probablement surpris(e) de votre talent de poète. Ne vous inquiétez pas du sens, souvent des métaphores belles n’ont pour le lecteur aucune matérialité mais signifient tellement pour l’auteur. Osez !

Faites-vous une “routine poeme” en plus de la routine beauté. Vous en verrez instantanément les bienfaits ! A consommer sans modération !

Soyez poétique dans les beaux et les mauvais jours afin de rééquilibrer au quotidien votre bien être  !

Les styles littéraires des poètes français ont évolué à travers le temps. Certains ont grandi pour prôner le romantisme tandis que d’autres le surréalisme. Les œuvres poétiques sont également nombreuses à défendre une cause ou un sujet qui tient à cœur l’écrivain.

L’objectif du poème

Le poème est un style d’écriture qui cherche à émouvoir et attendrir le lecteur sur divers sujets. Concrètement, l’objectif de l’œuvre est d’influencer les lecteurs à se positionner sur un sujet précis. À cet effet, le lecteur aura les mêmes points de vue que l’auteur sur un sujet politique, la guerre, la religion ou la misère sociale. Cela implique qu’il sera emmené à défendre un point de vue, réfuter une thèse ou soutenir la même cause que l’auteur.

Le poème pour la défense d’une cause

Pour faire passer le message ou rallier le lecteur à sa cause, la poésie engagée utilise les mots à bon escient. De plus, les lecteurs doivent entendre de la musicalité à travers les œuvres. Plusieurs poètes ont utilisé le style littéraire dont le plus connu est Victor Hugo. L’écrivain a dénoncé la misère sociale liée à l’industrialisation sous la reine de Napoléon III. Cela a même conduit à son exil vers Bruxelles en 1851. L’écrivain a aussi défendu à travers ses œuvres le travail des enfants dans « Melancholia » en 1856 ou le combat contre la peine de mort.

Caractéristiques du poème

La poésie de Victor Hugo privilégie l’utilisation de l’emphase pour diffuser un message aux lecteurs. De plus, l’écrivain s’adresse directement à ses lecteurs pour les impliquer dans le sujet. Les vocabulaires utilisés dans les œuvres sont basés autour des champs lexicaux de la guerre, misère ou l’injustice. De plus, les auteurs traduisent l’idée générale des œuvres grâce à quelques éléments. D’abord, le poète utilise de l’allégorie et de la métaphore. Ensuite, l’auteur défendra ses idées grâce à des arguments précis. Le poète peut par exemple utiliser des comparaisons. L’écrivain utilisera aussi la personnification dans ses poésies. Par ailleurs, l’écrivain privilégiera le registre pathétique et épique. Pour information, ces dernières traduisent les expressions des états d’âme et les émotions de l’auteur.

Si la poésie se définit comme l’art d’évoquer des émotions avec, pour instruments, des sonorités, des vers, la voix et du rythme, comment définiriez-vous la chanson ? Qu’est-ce qui différencie finalement ces deux arts ? Dans l’un on déclame, plus que l’on chante. Dans l’autre, le texte est mis en musique et en mélodie. Ah ! La barrière est si fine. Faisons le point !

La chanson, un poème musical ? Et inversement ?

La poésie tient sa musicalité de plusieurs de ses caractéristiques : les cordes vocales, d’abord. Chanson ou poème, les deux arts utilisent le même instrument : la voix, centre névralgique de l’être humain. Dans le poème, aussi, on trouve un rythme, porté par des vers. Cela offre une harmonie régulière, douce à l’oreille. Enfin, les rimes. Elles enrichissent le texte, elles rebondissent et accentuent le rythme. Ces trois procédés ensemble offrent un réel caractère musical et mélodieux au récit.

Je vous renvoie maintenant à cette question : à votre avis, le slam, chanson ou poème ? Cette forme d’expression est née en 1987 dans le but de démocratiser l’art du poème. Aujourd’hui, elle est mise à l’honneur dans des événements comme la fête de la musique. Chanson poétique, poème musical, et si l’on s’accordait à dire que c’est un mouvement à part entière, qui se situe entre les deux ?

Musique et poèmes, nous avons tout à y gagner

Agréables à écouter, ils nous transportent, certes. À quoi cela peut-il bien nous servir ? Citons les trois bienfaits principaux du poème et de la chanson.

– Se libérer des discours conventionnels. Dans un monde où le langage est trop souvent consacré à nous informer et nous évaluer, le poème et la musique transportent ailleurs.
– Communiquer avec notre sensibilité et nos émotions. La poésie et la chanson nous permettent de grandir en accédant à ce que nous possédons de plus authentique en nous.
– Trouver des réponses. Grâce à ces textes, souvent, nous comprenons ce que nous n’arrivions pas à exprimer tout seul.

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L’adjectif Lyrique vient du mot « lyre » qui désigne un instrument de musique à cordes d’origine grecque. Le poème lyrique, considéré souvent comme un genre littéraire noble, par opposition au poème épique ou dramatique, a trouvé ses origines dans la Grèce antique. Orphée, poète et musicien grec, chantait ses poésies avec une lyre. Il existe quelques genres de poèmes qu’on peut considérer de lyriques : l’ode, la chanson, la cantate, l’élégie, le dithyrambe et l’épithalame. Mais qu’est-ce qui distingue la poésie lyrique ?

Expression personnelle des sentiments

Un auteur lyrique exprime toujours ses émotions et ses sentiments de façon personnelle ou en son propre nom. Il se met sur le devant de la scène et écrit souvent à la première personne. C’est pour cette raison d’ailleurs qu’on définit ce genre de poésie française de « poésie du je » dans le lyrisme romantique. Toutefois, l’emploi de la première personne « je » ou « moi » dans certains genres de poésie lyrique n’apparaît pas de façon évidente. Arthur Rimbaud poème figure parmi les premiers auteurs ayant insufflé ce mouvement artistique avec son œuvre « Je est un autre ».

Recherche constante de la musicalité

Une poésie lyrique est expressive, mélodieuse, rythmée et pleine de subjectivité. Cela permet de sublimer le contenu et de mieux faire passer le message. La recherche de la musicalité a rendu les œuvres de certains poètes célèbres plus populaires que jamais. Pour créer un texte lyrique, l’artiste doit avoir le sens du rythme. La musicalité de son œuvre se révèle à travers les rimes, les assonances, les allitérations, les répétitions, etc. Dans la poésie romantique comme dans d’autres genres de poésies lyriques, la musique tient une place importante.

Traitement de thèmes variés

Dans ses débuts, les poésies lyriques traitent surtout des thèmes existentiels et religieux, ce qui n’est plus le cas dans de nombreux œuvres poétiques contemporains. L’amour, la mort et la nature sont autant de thèmes qui passionnent les auteurs de nos jours. Les sujets touchant le romantisme, la mélancolie et la nostalgie continuent d’inspirer de nombreux poètes lyriques. Le lyrisme dans la poésie intéresse toujours les critiques lorsqu’un poème aborde un sujet relativement sensible comme la liberté d’expression ou la démocratie.