Né le 18 juillet 1845 au manoir de Launay, Tristan Corbière de son vrai nom Edouard Joachim Corbière, fait partie des auteurs classés poètes maudits par Verlaine. Pourquoi lui a-t-il attribué une telle appellation ?

Tristan Corbière vers 1862

Une vie incomprise et d’errance

Auteur d’une seule œuvre, « Les amours jaunes », un recueil de poèmes et de textes en prose, Tristan Corbière disparut dans la misère et dans le plus strict anonymat. Il s’est révélé au monde de manière posthume. Par Verlaine qui lui consacra un chapitre dans son œuvre les poètes maudits. Incompris, à la vie dissolue, l’auteur mena une existence peu sociale et d’errance sans un but final.

Un échec complet dans sa carrière de poète

Son œuvre « Les amours jaunes », sortie en 1873 à l’époque. Ne rencontre aucun succès et fut rejeté par les lecteurs d’élite. Bien qu’il mît en valeur la Bretagne, son ouvrage ne tint compte d’aucune règle d’orthographe ou de syntaxe. Il ne fut révélé aux yeux de tous que par Verlaine qui consacra une étude aux poètes maudits. Ce terme s’emploie par Verlaine pour mettre l’accent sur la douleur de la non-reconnaissance et du rejet social qu’a dû endurer Tristan Corbière.

Entre une carrière vouée à l’échec et une vie misérable, Tristan finit par mourir sans que la presse n’en fasse une annonce particulière.

Poème pour enfant : le petit oiseau

poeme enfant

Petit oiseau du beau jardin de maman et de papa

D’où me viens-tu ?

Tu es parti avec le soleil

Tu me reviens avec le froid

Je t’ai laissé des graines près du rosier

Elle ont germé après la pluie

 

Petit oiseau, pourrais-tu resté pour le goûté ?

Je te présenterai à mon Papa et à Maman

Ils sont gentils

Ils te feront une place à notre table

 

Petit oiseau, veux-tu devenir mon ami pour la vie ?

Mon ami pour la nuit

Mon ami pour le jour

 

Petit oiseau, j’aime beaucoup le bleu de ta robe

C’est ma couleur préférée

J’ai un bonnet de la même couleur que mamie m’a offert à Noël

Si tu veux, je te le prêterai le temps du froid

 

Petit oiseau, j’aimerai t’amener partout avec moi

Vas-tu m’apprendre à voler ?

J’aimerai comme toi, découvrir le ciel

Là-haut, où papi se trouve à présent

 

Mamie m’a dit qu’il était partie au ciel

Parce qu’il était malade

Il n’était pas là à noël

J’aimerai voler dans le ciel pour lui faire un bisou

Lui remettre sa pique qu’il ne quittait jamais

Et qui dort sur la commode de mamie depuis l’année dernière

 

Petit oiseau, tu as un papi et une mamie ?

Tu as des frères et sœurs ?

Tu peux rester dormir cette nuit ?

 

@Yannick Monrosé

 

 

 

 

 

 

Homme engagé, combattant de la liberté, Paul Eluard est sans conteste l’un des plus grands poètes français du XXe siècle. Il a connu et traversé les deux Grandes guerres mondiales et a été poétiquement présent dans deux mouvements artistiques. La poésie de Eluard reposait entre autres sur l’établissement de lien entre des associations invraisemblables de mots et d’images. Après avoir découvert l’absolu poétique, il écrira dans son recueil de poèmes Capitale de la douleur, « J’ai la beauté facile et c’est heureux ».

Biographie Paul Eluard

De la naissance de Paul Eluard

Eugène Emile Paul Grindel, connu sous le nom de plume de Paul Eluard. Est un poète français né le 14 décembre 1895 à Saint-Denis. Il est le fils de Clément Eugène Grindel, directeur d’une agence immobilière, et de Jeanne-Marie Cousin, couturière.

Boursier de l’école supérieure Colbert, sa famille déménage à Paris où il obtient son brevet en 1912. Atteint de tuberculose, Paul Eluard est obligé de mettre un terme à ses études à l’âge de 16 ans. Il a été hospitalisé au sanatorium de Clavadel jusqu’en février 1914 où il a fait la connaissance de Helena Diakonova. Il s’éprend de la jeune Russe, mais sera invité sur le front de guerre en qualité d’infirmier militaire.

La naissance de la poésie de Paul Eluard

Renvoyé du front à cause d’une bronchite aiguë, Paul Eluard retrouva sa bien-aimée avec qui il se maria en février 1917. Les séquelles laissées par le premier grand conflit mondial apparaissent poétiquement dans ses premiers écrits. (Poèmes pour la paix, 1918) et témoignent de son rejet de la haine et des atrocités de la guerre.

Il commence alors par remettre en cause, d’une manière poétiquement absurde et folle. Tout ce qui l’entoure : c’est le début de la poésie dada. Plus tard, il intègre le mouvement du surréalisme qui donne plus de contenu à ses convictions dadaïstes. Au milieu de surréalistes tels qu’André Breton, Jean Paulhan, le Comte de Lautréamont, René Char, etc. Paul Eluard sort un nombre considérable d’œuvres poétiques.

La résistance de Paul Eluard

Paul Eluard rejoint le Parti communiste français en 1927 aux côtés de Louis Aragon, André Breton et s’insurge contre le fascisme. Mais en 1933, il est renvoyé, comme les autres surréalistes du parti, ce qui n’éclabousse cependant pas sa détermination. En effet, il parcourt l’Europe, se fait l’ambassadeur du surréalisme et soutient les fronts de révolution. 1934, Paul Eluard se marie à Maria Benz, surnommée Nusch, après s’être séparé de sa femme Gala.

1946, sa compagne Nusch décède alors que Paul Eluard était en Suisse. La nouvelle l’afflige, mais il parvient, aidé de ses amis, à se remettre en état et à continuer ses actions à travers l’Europe. Il a publié durant cette période plusieurs œuvres, dont De l’horizon d’un homme à l’horizon de tous. Il se remarie avec Dominique Lefort et publie Le Phénix, œuvre témoignant de sa nouvelle joie de vivre.

La mort de Paul Eluard

La vie de Paul Eluard est poétiquement marquée par des luttes contre les inégalités, les injustices, les atrocités de la guerre et la promotion d’un monde de paix fondé sur l’amour. Il est mort le 18 novembre 1952 suite à une crise cardiaque survenue dans sa demeure à Charenton-le-Pont. La poésie de Eluard se résume dans ses œuvres principales que sont Capitale de la douleur (1926), Liberté (1942), Poésie et Vérité (1942).

L’auteur de Discours sur le colonialisme fait partie du cercle très fermé des hommes de lettres qui ont le plus marqué la poésie du XXe siècle. Brillant élève, il prend très tôt conscience de l’importance de ses origines africaines refoulées au contact des étudiants venus d’Afrique. Parallèlement, Césaire fut aussi un grand un homme politique, avec cinq décennies de carrière.

césaire

Photo : vudaf

 

De la naissance de Césaire

Aimé Fernand David Césaire est un écrivain, homme politique, poète, dramaturge, essayiste et biographe français. Né le 26 juin 1913 à Basse-Pointe (Martinique). Il est l’un des fils d’une famille de sept enfants dont le père était agent de l’État et la mère couturière.

Il commence ses études primaires à Basse-Pointe puis obtient une bourse pour le lycée Victor-Schœlcher à Fort-de-France. En 1931, il pose ses valises à Paris, au lycée Louis-le-Grand où il intègre la classe d’hypokhâgne. C’est dans ce lycée qu’il fait la rencontre de Ousmane Socé Diop et de Léopold Sédar Senghor. Il se liera d’amitié et fera ses premiers pas dans l’univers de la poésie.

De la naissance de la Négritude

À Paris, Aimé Césaire est entouré d’étudiants noirs venus de divers horizons qui lui feront connaitre sa part d’africanité. Il prend alors conscience de l’aliénation culturelle dont est victime le continent noir et de la nécessité d’en promouvoir les valeurs.

En 1934, aux côtés  de Léopold Sédar Senghor, de Birago Diop, de Léon Gontran Damas, de Guy Tirolien et d’autres étudiants antillais, guyanais et africains. Césaire fonde le journal L’Étudiant noir. C’est dans les pages de ce journal que le concept de la Négritude apparait pour la première fois, forgé par Aimé Césaire. Il est la réaction à l’acculturation dont était victime l’Afrique.

La poésie de Césaire

Après son entrée à l’École normale supérieure en 1935. Aimé Césaire commence par rédiger les premières lignes de son premier ouvrage. En 1937, il épouse Suzanne Roussi avec qui il aura 10 enfants. Inspiré par la poésie surréaliste, Césaire publie en 1939 Cahier d’un retour au pays natal suite à un voyage en Croatie.

De retour à la Martinique, il enseigne d’abord au lycée Victor-Schœlcher. Puis sera élu maire de Fort-de-France en 1946 avant d’être député. Il obtiendra pour son « pays natal » le statut de DOM-TOM et ensuite la départementalisation. Alliant parfaitement politique et littérature, le chantre de la Négritude publiera plus d’une douzaine d’œuvres. Qui seront lues et étudiées à travers le monde (Les Armes miraculeuses, 1946 ; Soleil cou coupé, 1947, etc.). Il fera aussi du théâtre (Et les chiens se taisaient, 1956, etc.).

Le Discours sur le colonialisme

L’entrée en politique de Aimé Césaire a renforcé ses convictions anticolonialistes. C’est ainsi qu’en 1950, il publie un essai critique sur l’idéologie colonialiste : Discours sur le colonialisme. Dans cette œuvre, le chantre de la Négritude dénonce le pillage de l’Afrique et compare le colonialisme au nazisme en mettant en relief la ségrégation raciale. Le Discours sur le colonialisme sera suivi de Discours sur la négritude (1987).

La mort de Aimé Césaire

Aimé Césaire s’est éteint le 17 avril 2008 au CHU Pierre Zobda Quitman où il était hospitalisé pour des problèmes cardiaques. Homme de lettres et homme politique, il laisse derrière lui un grand héritage. Ses œuvres majeures sont Discours sur le colonialisme (1950), Les Armes miraculeuses (1946) et Cahier d’un retour au pays natal (1939).

La fleur du printemps est un poème sur le printemps, écrit par mes soins pour célébrer le retour des beaux jours. 

poésie le printemps

Les pieris froissés par la brise d’hiver

commencent par Foisonner de mille couleurs. 

 Sur leurs branches  fleuries,  viendront  nicher  

Les oiseaux chanteurs, sonnant le glas des mauvais jours

 

Le monstre froid se consume dans le tiède courant 

Les pâquerettes qui à l’aube laissaient tomber encore leurs pétales  

Reprennent vie au milieu de l’impaire diurne

 Désormais, le jour et  la nuit s’égalent 

 

Le soleil commence à chatouiller l’immense ciel bleu

 Les ruisseaux gelés  se voient transpercer

Vient alors le balai floral 

La tulipe, tenue en bouquet pour ravir les amants

La clématite belle et fragile, élancée dans son infini beauté

 

L’hibernation a décharné les ruches

La verdure a chargé de miel la prairie

L’abeille solitaire, butine à nouveau

Sur les vagues de chaleur

 

©Yannick Monrosé

 

 

 

Grande figure de la poésie française du XXe siècle aux côtés de Paul Eluard, André Breton, ou encore Louis Aragon, René Char est considéré comme un des plus grands poètes français de son époque. Homme de lettres et défenseur de la liberté, il se distinguera notamment grâce à sa participation à la résistance lors de la Seconde Guerre mondiale.

René Char

crédit photo : vpagnouf

 Naissance de René Char

Né le 14 juin 1907 à L’Isle-sur-la-Sorgue dans le Vaucluse, René Char est le benjamin d’une famille de quatre enfants dont la mère était Marie-Thérèse Rouget. Son père, Émile Char, était un négociant français né en 1863 dans la même ville. Il a été maire à L’Isle-sur-la-Sorgue à partir de 1905 et administrateur délégué des plâtrières de Vaucluse en 1907. Émile Char décède le 15 janvier 1918 d’un cancer du poumon alors que René Char n’avait que 11 ans.

Après la mort de son père, il fait son entrée au lycée d’Avignon en 1918. Puis il suit des cours de commerce à Marseille à partir de 1925. Mais il abandonnera ses études tôt. En effet, sa carrure très imposante le prédispose au rugby qu’il pratiquera d’ailleurs.

Les débuts de la poésie de René Char

Passionné de littérature et de la poésie en particulier, René Char passait une bonne partie de son temps à la lecture. Entre autres, il a lu Racine, François Villon, Gérard de Nerval, Charles Baudelaire, etc., mais aussi les romantiques allemands.

René Char fit ses débuts en littérature à travers une critique sur l’un des romans d’André de Richaud. La critique est publiée dans la revue parisienne Le Rouge et le Noir. En 1928, il sort un poème, Les Cloches sur le cœur, grâce à l’aide de sa grand-mère, mais il détruira les exemplaires plus tard.

Après cette première expérience, René Char publie Arsenal, un poème qui sort en 1929. À partir de 1930, il se lance dans le mouvement surréaliste aux côtés de Louis Aragon, André Breton, René Crevel, Paul Eluard, Pablo Picasso, etc. Il quitte le mouvement en 1934 pour des raisons de conviction. « Le surréalisme est mort du sectarisme imbécile de ses adeptes », écrira-t-il dans une correspondance à Antonin Artaud.

La résistance de René Char

Lors de la Seconde Guerre mondiale, René Char est surnommé « Capitaine Alexandre » à cause de sa contribution à la résistance. Un poème, Les feuilles d’Hypnos, témoigne notamment de son attachement à la liberté et invite son lectorat à la lutte. Quoique qualifiée d’œuvre hermétique, la poésie de Char s’inspire fortement des réalités de guerre.

Les principales œuvres de René Char

Le poète René Char compte plusieurs dizaines d’œuvres à son actif : recueils de poèmes, anthologies, correspondances, etc. Cependant, c’est la poésie qui a vraiment relevé son nom dans le champ littéraire français. Parmi ses œuvres les plus connues, on compte Fureur et Mystère (1946), Feuilles d’Hypnos (1946), Arsenal (1929), La Parole en archipel (1962), Le Marteau sans maitre (1929).

La mort de René Char

Le poète René Char est mort le 19 février 1988 à Paris à l’âge de 80 ans. Au cours de sa brillante carrière de poète, il a été membre de l’Académie bavaroise des beaux-arts, et distingué avec le prix Les cent livres du siècle.

 

L’amour est un mystère, un don de soi suave pour l’être aimé. L’amour nous tombe dessus : d’abord comme une pluie fine, ensuite de façon brutale, comme un torrent. Une fois qu’on aime, la vie prend tout son sens. L’amour est l’essence même de la vie. quoi de plus beau qu’un beau poème d’amour pour combler les cœurs meurtris !

 

La saint Valentin ou la fête des amours

 

Qui y a-t-il de plus beau que l’amour ? Rien. L’amour attendrit l’âme agitée, rend plus fort  les cœurs fébriles. L’attrait de l’amour est tellement fort qu’il eut fallu un jour de l’année à lui consacrer. Ce jour est un  prétexte de plus pour dévoiler ses pensées désirantes, avouer ses sentiments ou de les réavouer.

Au plus profond de mon âme j’ai compris,
Qu’il n’y a rien de plus vrai et de plus pur,
Que toi,

Au plus profond de mon âme j’ai compris,
Que le sombre ciel s’éclaircit en ta présence,
Que le désir prend forme,
Et que les rêves s’accomplissent,

Au plus profond de mon âme j’ai compris,
Que je t’aimais d’un amour inconditionnel,
Que ton absence est un orage de tristesse

 En quoi est-ce une idée cadeau saint valentin parfait ?

 

Tu étais l’élue , en quoi, est-ce une idée cadeau saint valentin  ? A la veille de la fête de l’amour, où chaque amoureux retrouve sa moitié pour partager un moment d’amour fort et intense. Il est cruciale de caler l’ambiance sur une note de musique qui soit en rapport avec le moment.

Tu étais l’élue est une chanson d’amour idéal pour tous les moments de romance. Le rythme doux, les paroles suaves offrent au couple amoureux un voyage somptueux dans les profondeurs de l’amour. Aussi, pour les personnes timides ou qui n’aiment pas laisser tout transparaitre d’un coup. C’est une manière idéale de dire à la personne qui fait battre votre cœur l’importance qu’elle a pour vous. Ecoutez, laissez-vous bercer par la douceur des paroles. Ecoutez en fond sonore, laissez-vous envoûter, pendant que vous échangiez tendrement avec votre bien-aimé(e).

Ce poème, doux, léger, vrai et puissant, prouvera à votre moitié que l’amour que vous lui portez est inconditionnelle.  Quoi qu’il arrive, où que vous soyez,  rien ne peut effacer l’intensité de votre amour.  Il ou elle est   l’élu de votre cœur quoiqu’il arrive …

Télécharger la chanson

Chanter pour rendre hommage : n’est-ce-pas le rêve de tous les enfants ? Honorer celle qui m’a mis au monde, lui rendre par les mots tout ce qu’elle m’a offert, lui dire mon amour pour elle, pour sa fête ou simplement lors d’un moment partagé. Voilà ce qui anime ce poème, ode à l’amour maternel. Un poème pour maman à partager, à diffuser, à offrir à votre maman, en le Téléchargeant.

Le bonheur de l’enfance

Je pense à ma mère, toujours présente, depuis le premier âge, celui où je posais mes petits doigts pas encore très agiles contre son sein. Maman, fatiguée par cette vie intense d’amour et d’affection à donner, à offrir, à son enfant, à sa vie, près de ce petit être qui a grandi et puisé, au fond, toute son énergie. Elle m’a tout donné, toujours. Ma maman, c’est la prestance, la poésie, la chaleur et le symbole de la douceur. La bienveillance de ma mère : une poésie fête des mères, sur une musique relaxante musique zen qui évoque la douceur, le réconfort que j’ai toujours trouvé auprès d’elle. Une chanson douce, à offrir, à raconter, à chanter à celle qui nous a enfantés.

Des souvenirs de tendresse

Je me souviens de ma première leçon de cuisine auprès de ma maman : comment réaliser un gâteau avec un enfant de quatre ans ? Et de sa patience, lorsque je mettais la farine à côté du plat, ou lorsqu’en remuant vivement, je faisais tomber la moitié de la pâte.
Je me souviens de mon premier chagrin d’amour. Rien, je ne lui avais rien dit et pourtant, son cœur a ressenti ma détresse. C’est contre sa poitrine aimante que mes larmes ont coulé. Pas de jugement, juste cette oreille bienveillante qui m’a toujours tant écouté. Une maman, c’est un cœur ouvert à jamais.
Je me souviens aussi de lui avoir répondu, une fois, une seule. Ce jour-là, sur son visage, un voile gris est passé. Réminiscence d’un moment que je souhaiterais oublier, mais qui reste ancré. Sa tristesse m’a dévasté. Son amour contre ma fureur s’était heurté.

Ce poème, c’est une ode pour elle et pour toutes les mères : pour toutes celles qui, au quotidien œuvrent pour le bonheur de leurs petits, de leurs enfants. Un amour inconditionnel, que cette chanson relate. Un amour partagé, à jamais.

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Alfred de Musset voit le jour à Paris en 1810. Enfant prodige issu d’une famille aristocrate, il se lance rapidement dans une carrière littéraire. Il intègre le Cénacle romantique et se lie d’amitié avec Sainte-Beuve, Mérimée et Vigny. Il garde ses distances avec Victor Hugo qu’il considère comme son opposé.

biographie Alfred de Musset

C’est seulement quelques années avant sa mort qu’il est reconnu comme un grand poète. Artiste maudit, rongé par l’alcool et « son mal du siècle », il mourut prématurément à 46 ans.

Son parcours et son langage religieux

Il a 20 ans à peine lorsqu’il publie son premier recueil poétique intitulé Contes d’Espagne et d’Italie. Attiré également par le théâtre, il met en scène sa première pièce La nuit Vénitienne. Mais il en subit un échec terrible.

Profondément blessé par cette tentative manquée de séduction du public, il adopte à la suite une vie libertine et désinvolte. Il est l’un des premiers Dandy.

Son œuvre emprunte un langage religieux et une recherche perpétuelle du sacré. Il instaure sa propre religion personnelle de l’amour. C’est la poésie de l’incarnation dont le nouveau messie est le poète.

Sa réversibilité sexuelle et son art de la séduction

Son rapport au Christ est également accolé à l’image du Don Juan. Celui qui va chercher de femme en femme, de possession en possession, l’impossible absolu. Jusqu’à la violence sadique des dieux.

Il assigne à l’écriture une fonction satirique et de fantaisie. Il y ajoute une poésie de circonstance et du corps. Son objectif est d’échapper au machisme dominant de son époque en attirant un public particulièrement féminin.

C’est ainsi qu’il rencontre George Sand et qu’il épouse son féminisme. Sa littérature devient plus militante et subversive. Il en signe son premier chef-d’œuvre en 1834 avec Lorenzaccio. Il connaîtra la même année un vif succès avec la pièce de théâtre On ne badine pas avec l’amour.

À partir de 1835, il se distinguera par son recueil de poésies Les nuits et son roman autobiographique La Confession d’un enfant du siècle.

Une de ses citations les plus célèbres est : ” La vie est un sommeil, l’amour en est le rêve. Et vous aurez vécu si vous avez aimé…”

poésie d'amour
… En ses mots sans accords
    Tant de verbes vrais
    Son corps muet s’exprime mieux que la parole
    Le plus beau, c’est la musique qu’elle libère
    Une évidence imparfaite, mais saine
  Au milieu du jour, nos cœurs arrivent à se lier