Né le 11 juillet 1876, Max Jacob est beaucoup attiré par le faste des cérémonies

Max Jacob (1876-1944), écrivain français,

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catholiques lorsqu’il était enfant. Grand lecteur et brillant élève, il est passionné de peinture et de musique. Cependant, la passion qu’il nourrit pour l’art peut également être son homosexualité cachée. À un certain âge, le jeune homme se lie d’amitié avec les artistes du quartier Montmartre. Dès lors, il commença à écrire des poèmes et dessiner avec frénésie. En année 1917, Max Jacob publie son recueil de poésie le plus connu de tous : Le cornet à dés.

Tout au long des vingt années suivantes, le poète compose de nombreuses œuvres de divers genres. Parmi ses écrits, on trouve des poèmes en prose et en vers libres, des contes, des nouvelles, des fantaisies dramatiques, des lettres et même des essaies. Par ailleurs, le poète mène une carrière de peintre. En effet, il n’avait pas seulement l’amour pour la poésie, mais aussi pour la peinture. Inspiré par les paysages bretons de son enfance et les scènes de cirque il réalise des gouaches. Aussi, certaines de ses créations sont inspirées des fresques romanes.

Dans l’histoire de la poésie, Max Jacob est l’un des auteurs qui ont beaucoup écrit. Il a un grand esprit créatif, ce qui lui permet d’adapter ses écrits aux évènements au cours des années.

Né le 18 juillet 1845 au manoir de Launay, Tristan Corbière de son vrai nom Edouard Joachim Corbière, fait partie des auteurs classés poètes maudits par Verlaine. Pourquoi lui a-t-il attribué une telle appellation ?

Tristan Corbière vers 1862

Une vie incomprise et d’errance

Auteur d’une seule œuvre, « Les amours jaunes », un recueil de poèmes et de textes en prose, Tristan Corbière disparut dans la misère et dans le plus strict anonymat. Il s’est révélé au monde de manière posthume. Par Verlaine qui lui consacra un chapitre dans son œuvre les poètes maudits. Incompris, à la vie dissolue, l’auteur mena une existence peu sociale et d’errance sans un but final.

Un échec complet dans sa carrière de poète

Son œuvre « Les amours jaunes », sortie en 1873 à l’époque. Ne rencontre aucun succès et fut rejeté par les lecteurs d’élite. Bien qu’il mît en valeur la Bretagne, son ouvrage ne tint compte d’aucune règle d’orthographe ou de syntaxe. Il ne fut révélé aux yeux de tous que par Verlaine qui consacra une étude aux poètes maudits. Ce terme s’emploie par Verlaine pour mettre l’accent sur la douleur de la non-reconnaissance et du rejet social qu’a dû endurer Tristan Corbière.

Entre une carrière vouée à l’échec et une vie misérable, Tristan finit par mourir sans que la presse n’en fasse une annonce particulière.

Homme engagé, combattant de la liberté, Paul Eluard est sans conteste l’un des plus grands poètes français du XXe siècle. Il a connu et traversé les deux Grandes guerres mondiales et a été poétiquement présent dans deux mouvements artistiques. La poésie de Eluard reposait entre autres sur l’établissement de lien entre des associations invraisemblables de mots et d’images. Après avoir découvert l’absolu poétique, il écrira dans son recueil de poèmes Capitale de la douleur, « J’ai la beauté facile et c’est heureux ».

Biographie Paul Eluard

De la naissance de Paul Eluard

Eugène Emile Paul Grindel, connu sous le nom de plume de Paul Eluard. Est un poète français né le 14 décembre 1895 à Saint-Denis. Il est le fils de Clément Eugène Grindel, directeur d’une agence immobilière, et de Jeanne-Marie Cousin, couturière.

Boursier de l’école supérieure Colbert, sa famille déménage à Paris où il obtient son brevet en 1912. Atteint de tuberculose, Paul Eluard est obligé de mettre un terme à ses études à l’âge de 16 ans. Il a été hospitalisé au sanatorium de Clavadel jusqu’en février 1914 où il a fait la connaissance de Helena Diakonova. Il s’éprend de la jeune Russe, mais sera invité sur le front de guerre en qualité d’infirmier militaire.

La naissance de la poésie de Paul Eluard

Renvoyé du front à cause d’une bronchite aiguë, Paul Eluard retrouva sa bien-aimée avec qui il se maria en février 1917. Les séquelles laissées par le premier grand conflit mondial apparaissent poétiquement dans ses premiers écrits. (Poèmes pour la paix, 1918) et témoignent de son rejet de la haine et des atrocités de la guerre.

Il commence alors par remettre en cause, d’une manière poétiquement absurde et folle. Tout ce qui l’entoure : c’est le début de la poésie dada. Plus tard, il intègre le mouvement du surréalisme qui donne plus de contenu à ses convictions dadaïstes. Au milieu de surréalistes tels qu’André Breton, Jean Paulhan, le Comte de Lautréamont, René Char, etc. Paul Eluard sort un nombre considérable d’œuvres poétiques.

La résistance de Paul Eluard

Paul Eluard rejoint le Parti communiste français en 1927 aux côtés de Louis Aragon, André Breton et s’insurge contre le fascisme. Mais en 1933, il est renvoyé, comme les autres surréalistes du parti, ce qui n’éclabousse cependant pas sa détermination. En effet, il parcourt l’Europe, se fait l’ambassadeur du surréalisme et soutient les fronts de révolution. 1934, Paul Eluard se marie à Maria Benz, surnommée Nusch, après s’être séparé de sa femme Gala.

1946, sa compagne Nusch décède alors que Paul Eluard était en Suisse. La nouvelle l’afflige, mais il parvient, aidé de ses amis, à se remettre en état et à continuer ses actions à travers l’Europe. Il a publié durant cette période plusieurs œuvres, dont De l’horizon d’un homme à l’horizon de tous. Il se remarie avec Dominique Lefort et publie Le Phénix, œuvre témoignant de sa nouvelle joie de vivre.

La mort de Paul Eluard

La vie de Paul Eluard est poétiquement marquée par des luttes contre les inégalités, les injustices, les atrocités de la guerre et la promotion d’un monde de paix fondé sur l’amour. Il est mort le 18 novembre 1952 suite à une crise cardiaque survenue dans sa demeure à Charenton-le-Pont. La poésie de Eluard se résume dans ses œuvres principales que sont Capitale de la douleur (1926), Liberté (1942), Poésie et Vérité (1942).

L’auteur de Discours sur le colonialisme fait partie du cercle très fermé des hommes de lettres qui ont le plus marqué la poésie du XXe siècle. Brillant élève, il prend très tôt conscience de l’importance de ses origines africaines refoulées au contact des étudiants venus d’Afrique. Parallèlement, Césaire fut aussi un grand un homme politique, avec cinq décennies de carrière.

césaire

Photo : vudaf

 

De la naissance de Césaire

Aimé Fernand David Césaire est un écrivain, homme politique, poète, dramaturge, essayiste et biographe français. Né le 26 juin 1913 à Basse-Pointe (Martinique). Il est l’un des fils d’une famille de sept enfants dont le père était agent de l’État et la mère couturière.

Il commence ses études primaires à Basse-Pointe puis obtient une bourse pour le lycée Victor-Schœlcher à Fort-de-France. En 1931, il pose ses valises à Paris, au lycée Louis-le-Grand où il intègre la classe d’hypokhâgne. C’est dans ce lycée qu’il fait la rencontre de Ousmane Socé Diop et de Léopold Sédar Senghor. Il se liera d’amitié et fera ses premiers pas dans l’univers de la poésie.

De la naissance de la Négritude

À Paris, Aimé Césaire est entouré d’étudiants noirs venus de divers horizons qui lui feront connaitre sa part d’africanité. Il prend alors conscience de l’aliénation culturelle dont est victime le continent noir et de la nécessité d’en promouvoir les valeurs.

En 1934, aux côtés  de Léopold Sédar Senghor, de Birago Diop, de Léon Gontran Damas, de Guy Tirolien et d’autres étudiants antillais, guyanais et africains. Césaire fonde le journal L’Étudiant noir. C’est dans les pages de ce journal que le concept de la Négritude apparait pour la première fois, forgé par Aimé Césaire. Il est la réaction à l’acculturation dont était victime l’Afrique.

La poésie de Césaire

Après son entrée à l’École normale supérieure en 1935. Aimé Césaire commence par rédiger les premières lignes de son premier ouvrage. En 1937, il épouse Suzanne Roussi avec qui il aura 10 enfants. Inspiré par la poésie surréaliste, Césaire publie en 1939 Cahier d’un retour au pays natal suite à un voyage en Croatie.

De retour à la Martinique, il enseigne d’abord au lycée Victor-Schœlcher. Puis sera élu maire de Fort-de-France en 1946 avant d’être député. Il obtiendra pour son « pays natal » le statut de DOM-TOM et ensuite la départementalisation. Alliant parfaitement politique et littérature, le chantre de la Négritude publiera plus d’une douzaine d’œuvres. Qui seront lues et étudiées à travers le monde (Les Armes miraculeuses, 1946 ; Soleil cou coupé, 1947, etc.). Il fera aussi du théâtre (Et les chiens se taisaient, 1956, etc.).

Le Discours sur le colonialisme

L’entrée en politique de Aimé Césaire a renforcé ses convictions anticolonialistes. C’est ainsi qu’en 1950, il publie un essai critique sur l’idéologie colonialiste : Discours sur le colonialisme. Dans cette œuvre, le chantre de la Négritude dénonce le pillage de l’Afrique et compare le colonialisme au nazisme en mettant en relief la ségrégation raciale. Le Discours sur le colonialisme sera suivi de Discours sur la négritude (1987).

La mort de Aimé Césaire

Aimé Césaire s’est éteint le 17 avril 2008 au CHU Pierre Zobda Quitman où il était hospitalisé pour des problèmes cardiaques. Homme de lettres et homme politique, il laisse derrière lui un grand héritage. Ses œuvres majeures sont Discours sur le colonialisme (1950), Les Armes miraculeuses (1946) et Cahier d’un retour au pays natal (1939).

Grande figure de la poésie française du XXe siècle aux côtés de Paul Eluard, André Breton, ou encore Louis Aragon, René Char est considéré comme un des plus grands poètes français de son époque. Homme de lettres et défenseur de la liberté, il se distinguera notamment grâce à sa participation à la résistance lors de la Seconde Guerre mondiale.

René Char

crédit photo : vpagnouf

 Naissance de René Char

Né le 14 juin 1907 à L’Isle-sur-la-Sorgue dans le Vaucluse, René Char est le benjamin d’une famille de quatre enfants dont la mère était Marie-Thérèse Rouget. Son père, Émile Char, était un négociant français né en 1863 dans la même ville. Il a été maire à L’Isle-sur-la-Sorgue à partir de 1905 et administrateur délégué des plâtrières de Vaucluse en 1907. Émile Char décède le 15 janvier 1918 d’un cancer du poumon alors que René Char n’avait que 11 ans.

Après la mort de son père, il fait son entrée au lycée d’Avignon en 1918. Puis il suit des cours de commerce à Marseille à partir de 1925. Mais il abandonnera ses études tôt. En effet, sa carrure très imposante le prédispose au rugby qu’il pratiquera d’ailleurs.

Les débuts de la poésie de René Char

Passionné de littérature et de la poésie en particulier, René Char passait une bonne partie de son temps à la lecture. Entre autres, il a lu Racine, François Villon, Gérard de Nerval, Charles Baudelaire, etc., mais aussi les romantiques allemands.

René Char fit ses débuts en littérature à travers une critique sur l’un des romans d’André de Richaud. La critique est publiée dans la revue parisienne Le Rouge et le Noir. En 1928, il sort un poème, Les Cloches sur le cœur, grâce à l’aide de sa grand-mère, mais il détruira les exemplaires plus tard.

Après cette première expérience, René Char publie Arsenal, un poème qui sort en 1929. À partir de 1930, il se lance dans le mouvement surréaliste aux côtés de Louis Aragon, André Breton, René Crevel, Paul Eluard, Pablo Picasso, etc. Il quitte le mouvement en 1934 pour des raisons de conviction. « Le surréalisme est mort du sectarisme imbécile de ses adeptes », écrira-t-il dans une correspondance à Antonin Artaud.

La résistance de René Char

Lors de la Seconde Guerre mondiale, René Char est surnommé « Capitaine Alexandre » à cause de sa contribution à la résistance. Un poème, Les feuilles d’Hypnos, témoigne notamment de son attachement à la liberté et invite son lectorat à la lutte. Quoique qualifiée d’œuvre hermétique, la poésie de Char s’inspire fortement des réalités de guerre.

Les principales œuvres de René Char

Le poète René Char compte plusieurs dizaines d’œuvres à son actif : recueils de poèmes, anthologies, correspondances, etc. Cependant, c’est la poésie qui a vraiment relevé son nom dans le champ littéraire français. Parmi ses œuvres les plus connues, on compte Fureur et Mystère (1946), Feuilles d’Hypnos (1946), Arsenal (1929), La Parole en archipel (1962), Le Marteau sans maitre (1929).

La mort de René Char

Le poète René Char est mort le 19 février 1988 à Paris à l’âge de 80 ans. Au cours de sa brillante carrière de poète, il a été membre de l’Académie bavaroise des beaux-arts, et distingué avec le prix Les cent livres du siècle.

 

Alfred de Musset voit le jour à Paris en 1810. Enfant prodige issu d’une famille aristocrate, il se lance rapidement dans une carrière littéraire. Il intègre le Cénacle romantique et se lie d’amitié avec Sainte-Beuve, Mérimée et Vigny. Il garde ses distances avec Victor Hugo qu’il considère comme son opposé.

biographie Alfred de Musset

C’est seulement quelques années avant sa mort qu’il est reconnu comme un grand poète. Artiste maudit, rongé par l’alcool et « son mal du siècle », il mourut prématurément à 46 ans.

Son parcours et son langage religieux

Il a 20 ans à peine lorsqu’il publie son premier recueil poétique intitulé Contes d’Espagne et d’Italie. Attiré également par le théâtre, il met en scène sa première pièce La nuit Vénitienne. Mais il en subit un échec terrible.

Profondément blessé par cette tentative manquée de séduction du public, il adopte à la suite une vie libertine et désinvolte. Il est l’un des premiers Dandy.

Son œuvre emprunte un langage religieux et une recherche perpétuelle du sacré. Il instaure sa propre religion personnelle de l’amour. C’est la poésie de l’incarnation dont le nouveau messie est le poète.

Sa réversibilité sexuelle et son art de la séduction

Son rapport au Christ est également accolé à l’image du Don Juan. Celui qui va chercher de femme en femme, de possession en possession, l’impossible absolu. Jusqu’à la violence sadique des dieux.

Il assigne à l’écriture une fonction satirique et de fantaisie. Il y ajoute une poésie de circonstance et du corps. Son objectif est d’échapper au machisme dominant de son époque en attirant un public particulièrement féminin.

C’est ainsi qu’il rencontre George Sand et qu’il épouse son féminisme. Sa littérature devient plus militante et subversive. Il en signe son premier chef-d’œuvre en 1834 avec Lorenzaccio. Il connaîtra la même année un vif succès avec la pièce de théâtre On ne badine pas avec l’amour.

À partir de 1835, il se distinguera par son recueil de poésies Les nuits et son roman autobiographique La Confession d’un enfant du siècle.

Une de ses citations les plus célèbres est : ” La vie est un sommeil, l’amour en est le rêve. Et vous aurez vécu si vous avez aimé…”

Figure emblématique de la littérature française du XIXè siècle, Guy de Maupassant conserve sa renommée malgré les années, en partie grâce aux adaptations cinématographiques de ses œuvres. Écrivain, journaliste littéraire et poète français, il reste dans les mémoires, entre autres, par la force réaliste de ses écrits.

Biographie - Guy de Maupassant

 

Biographie

L’auteur voit le jour au château de Miromesnil dans la ville de Tourville-sur-Arques (Seine Inférieure – aujourd’hui la Seine-Maritime) le 5 août 1850. C’est très jeune qu’il commence à écrire puisque dès l’âge de 13 ans, il s’adonne à la versification. Lors de son entrée au lycée de Rouen, il commencera la poésie. Et côtoiera rapidement Gustave Flaubert, dont il deviendra le disciple. Des vers est un poème connu qu’il écrira en 1880.

En 1859, il décide de prendre la route pour Paris et débuter des études de droit. Malheureusement, la situation politique contrariera ses plans et il décidera de s’enrôler comme volontaire pour la guerre franco-prussienne. Ce n’est qu’à la fin de celle-ci qu’il ira enfin s’installer dans la capitale.

C’est lors de ses diverses expériences professionnelles au ministère de la Marine, puis au ministère de l’Instruction publique, qu’il se penchera de près sur l’écriture de ses œuvres littéraires. Il publiera son premier conte en février 1875.

Il sombrera peu à peu dans le folie et mourra le 6 juillet 1893, à 42 ans.

 

Thèmes abordés et style d’écriture

 

Ses écrits sont souvent reliés à sa région natale, la Normandie, ainsi qu’à la guerre et aux femmes. C’est avec beaucoup de pessimisme qu’il raconte ses histoires et avec beaucoup de détails, qu’il rend les événements très réalistes. La richesse des thèmes abordés et les procédés stylistiques de l’auteur font de lui le plus marquant des auteurs de nouvelles du XIXè siècle.

 

Œuvres célèbres

 

La carrière de Guy de Maupassant ne durera qu’une dizaine d’années, mais celle-ci lui donnera le temps d’écrire plusieurs romans notables, entre autres Une vie (1883), Bel-Ami (1885), Pierre et Jean (1888), ainsi que divers contes comme Boule de Suif (1880), les Contes de la bécasse (1883) ou Le Horla (1887)

Paul Eluard, de son vrai nom Eugène Grindel naît en 1895 à Sainte-Denis. Provenant d’un milieu aisé, sa santé fragile interrompt ses étude en 1912. Il est soigné dans un sanatorium en Suisse où il restera une année. Il y rencontre un jeune russe Helena Diakonova, dite Gala, qui deviendra sa femme en 1917. Elle lui donne une fille en 1918.

Biographie Paul Eluard

Parcours du poète

Eugène Grindel est mobilisé en décembre 1914. Il passera la majeure partie du conflit au poste d’infirmier militaire. Sa santé fragile l’empêche de servir au front. Jeune homme épris de lecture, il commence à rédiger ses premiers poèmes, en prenant comme pseudonyme le nom de jeune fille de sa grand-mère.

Par ailleurs, ses premiers textes, publiés dès 1918 sont appréciés de l’avant-garde littéraire. Il rencontre Jean Paulhan et correspond avec André Breton. Il commence à fréquenter les poètes et les peintres du mouvement Dada. Puis il rejoint en 1924 le mouvement surréaliste dont Breton a rédigé le Manifeste. Membre actif du mouvement il rédige son premier recueil important aux éditions Gallimard Capitale de la Douleur deux ans plus tard. Il adhère cette année là au Parti communiste nouvellement crée. Il rompt avec Gala en 1931.

Son engagement politique

Pendant l’entre deux-guerre, Eluard alterne création littéraire ( Ralentir Travaux avec Char et Breton en 1930, Les Mains Libres avec Man Ray en 1938) et aussi engagement politique contre la montée du fascisme en Europe. Pendant cette période, le poète français célèbre la beauté des femmes, dont Nusch, sa nouvelle épouse est l’allégorie.

L’invasion de la France en mai 1940 puis l’Occupation l’obligent à mettre la poésie au service de la Résistance française. Son poème connu Liberté puis l’anthologie L’Honneur des poètes publiée en 1943 seront même parachutés par les Alliés. En 1946, Nusch meurt d’une embolie cérébrale, abattant le poète.

Après la guerre, Paul Eluard voyage pour promouvoir la paix à travers le monde. Il participe en 1950 au Congrès mondial pour la paix à Mexico où il rencontre Odette Lemor, sa troisième épouse. L’homme qui n’a de cesse prôné le vivre ensemble, la paix, l’amour, meurt malheureusement en 1952 d’un crise cardiaque.

 

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Guillaume Apollinaire est né le 26 août 1880 à Rome, en Italie. Il est l’un des plus grands poètes du début du vingtième siècle.

Guillaume Apollinaire biographie

Il arrive en France en 1902 après avoir travaillé comme précepteur en Allemagne. Par contre, il fréquente les milieux artistiques, développe une amitié profonde avec le peintre Pablo Picasso : il s’intéresse alors au mouvement cubiste.
L’inspiration poétique et l’écriture se révèlent après son premier échec amoureux. De ce fait, il se démarque rapidement par son genre littéraire symbolique : il s’inspire dans la vie et dans la nature, et crée la poésie à partir de son imagination et de son intuition.

Par ailleurs, après une relation passionnée avec la peintre Marie Laurencin, il publie en 1913 « Peintres cubistes ». Et son premier recueil de poèmes, « Alcools », qui rassemble ses écrits rédigés jusqu’alors.

Il rejoint l’artillerie en 1914 sans cesser d’écrire. Naturalisé Français en 1916, il quitte le front, blessé d’un éclat d’obus. En convalescence à Paris, il invente ce terme qui marque aujourd’hui l’histoire de l’art français : le surréalisme.

L’art poétique : entre surréalisme et poésie

Il édite son premier conte «l’Hérésiarque» dans la Revue Blanche, une des nombreuses revues pour lesquelles il travaille comme critique d’art.

En 1917, il écrit pour la première fois le mot surréalisme dans un courrier adressé au poète belge Paul Dermée.

Sa première pièce de théâtre de drame surréaliste « Les mamelles de Tirésias » sort la même année et développe ce nouveau mot : le surréalisme devient populaire, avant de signer la naissance d’un nouveau courant artistique.

Calligramme : le recueil de poésie graphique

En 1918 il publie son second grand recueil poétique, «Calligrammes».
Terme inventé par Apollinaire, il contracte «calligraphie» et « idéogramme» pour nommer ce nouveau style d’écriture artistique : allier la poésie sans rimes ni vers à un graphisme pour former un dessin en cohérence avec les mots.
Entre tradition et modernité, son originalité et sa maîtrise des mots le placent maître du cubisme et précurseur du mouvement surréaliste.
Il meurt de la grippe espagnole le 9 novembre 1918 et repose au père Lachaise, à Paris. En somme, il s’en est allé  ayant marqué à tout jamais le monde littéraire  de ses œuvres intemporelles !

Charles Baudelaire, un poète du 19ème élevé au rang de maître par ses pairs.

Il marqua considérablement la littérature française via son œuvre phare Les Fleurs du Mal, recueil passionné et torturé où l’auteur nous livre sa sensibilité brutale.

Charles Baudelaire (en 1866 par Etienne Carjat c.)

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Des figures parentales complexes

Né le 9 avril 1821 à Paris, il perd son père dès six ans et se voit imposer à onze ans un beau-père aux antipodes de sa personnalité : l’officier Jacques Aupick butte contre l’enfant avec ses valeurs bourgeoises et sa rigueur militaire. En résultera une confrontation qui distillera un certain goût chez Baudelaire. Pour la transgression et renforcera son seule véritable amour pour un parent, celui pour sa mère. Entre redoublement et renvoi du lycée Louis le Grand en 1939, une fois son bac passé l’auteur abandonne complètement les études. Il va alors se consacrer à sa vie de bohème. En 1841, dernier coup d’éclat de son beau-père, Charles se retrouve envoyé en Inde pour tenter de le remettre dans le droit chemin. Malheureusement,  le sort n’y est pas favorable et son bateau s’échoue au large de l’île Maurice.

Un poète maudit

A son retour, Baudelaire rencontre Jeanne Duval qui deviendra sa muse principale et commence à créer son recueil. Par ailleurs, comme poème connu, l’on pourrait citer “L’Albatros”. Une métaphore de l’artiste empêtré dans une société qui ne le comprend pas. Mais flottant dans les cieux quand il est porté par son art. Autre poème notable, dans Parfum exotique Baudelaire peint cette maîtresse citée plus haut qui a gravé le cœur et l’âme de l’auteur. Figure du poète maudit et créateur du spleen baudelairien, cette profonde mélancolie de l’être. Il oscille entre réalisme et romantisme tout en se positionnant fermement sur sa recherche : celle de la beauté, en opposition à la vérité.

Le couperet de la débauche

En parallèle de ce foisonnement créatif, Baudelaire s’enfonce dans une vie marginale d’excès en tous genres. Il passe du haschich aux opiacés, qui l’accompagneront tout le reste de sa vie écourtée. Dilapide son héritage et fréquente régulièrement des prostituées. Ce faisant, il contracte la syphilis et finira par en mourir le 31 août 1867. Il  laisse derrière lui une œuvre unique et passionnée qui traversera les époques jusqu’à nos tables de chevet.