Guillaume Apollinaire est né le 26 août 1880 à Rome, en Italie. Il est l’un des plus grands poètes du début du vingtième siècle.

Guillaume Apollinaire biographie

Il arrive en France en 1902 après avoir travaillé comme précepteur en Allemagne. Par contre, il fréquente les milieux artistiques, développe une amitié profonde avec le peintre Pablo Picasso : il s’intéresse alors au mouvement cubiste.
L’inspiration poétique et l’écriture se révèlent après son premier échec amoureux. De ce fait, il se démarque rapidement par son genre littéraire symbolique : il s’inspire dans la vie et dans la nature, et crée la poésie à partir de son imagination et de son intuition.

Par ailleurs, après une relation passionnée avec la peintre Marie Laurencin, il publie en 1913 « Peintres cubistes ». Et son premier recueil de poèmes, « Alcools », qui rassemble ses écrits rédigés jusqu’alors.

Il rejoint l’artillerie en 1914 sans cesser d’écrire. Naturalisé Français en 1916, il quitte le front, blessé d’un éclat d’obus. En convalescence à Paris, il invente ce terme qui marque aujourd’hui l’histoire de l’art français : le surréalisme.

L’art poétique : entre surréalisme et poésie

Il édite son premier conte «l’Hérésiarque» dans la Revue Blanche, une des nombreuses revues pour lesquelles il travaille comme critique d’art.

En 1917, il écrit pour la première fois le mot surréalisme dans un courrier adressé au poète belge Paul Dermée.

Sa première pièce de théâtre de drame surréaliste « Les mamelles de Tirésias » sort la même année et développe ce nouveau mot : le surréalisme devient populaire, avant de signer la naissance d’un nouveau courant artistique.

Calligramme : le recueil de poésie graphique

En 1918 il publie son second grand recueil poétique, «Calligrammes».
Terme inventé par Apollinaire, il contracte «calligraphie» et « idéogramme» pour nommer ce nouveau style d’écriture artistique : allier la poésie sans rimes ni vers à un graphisme pour former un dessin en cohérence avec les mots.
Entre tradition et modernité, son originalité et sa maîtrise des mots le placent maître du cubisme et précurseur du mouvement surréaliste.
Il meurt de la grippe espagnole le 9 novembre 1918 et repose au père Lachaise, à Paris. En somme, il s’en est allé  ayant marqué à tout jamais le monde littéraire  de ses œuvres intemporelles !

Un  calligramme  est un poème agencé de façon à former un dessin lié à un thème. La disposition visuelle peut reposer sur une utilisation spécifique de la police de caractères, de l’écriture manuscrite ou de la calligraphie. Au gré du poète, des lignes de texte incurvés et non parallèles, ou encore des paragraphes dont la forme est particulière peuvent être crée. La représentation visuelle par les mots traduit ainsi le sujet traité ou un élément qui y est étroitement associé. Elle peut aussi, volontairement, être en contradiction avec le texte ou induire en erreur.

Guillaume Apollinaire Calligramme

Le calligramme et les cultures.

Tout au long de l’histoire, les calligrammes ont été un moyen d’expression pour les artistes dans de nombreuses cultures et civilisations.

La calligraphie islamique a été l’une des premières formes d’art du mot, car les caractères étaient écrits à la main d’une manière très artistique. Cette forme d’art est vénérée dans le monde islamique parce que l’art transmet souvent son héritage religieux. Dans l’islam, la représentation visuelle de la divinité est interdite. Les personnes chargées d’écrire et de transmettre les textes religieux ou sacrés ont donc trouvé dans les calligrammes une autre façon d’orner les livres et les manuscrits.

calligramme

La micrographie est la forme juive de l’art des mots, et elle a été développée autour du neuvième siècle. Elle a la même fonctionnalité qu’un calligramme moderne en ce sens qu’elle utilise les lettres pour créer différents motifs. Ces dessins sont généralement des représentations abstraites et géométriques de différentes idées abordées dans le texte lui-même.

Les exemples de calligramme

L’un des exemples les plus célèbres de calligramme  se trouve dans l’œuvre du poète français Guillaume Apollinaire. Il a écrit une série de poèmes sur les calligrammes qui l’ont rendu célèbre. Le volume contenant ces poèmes a été baptisé Calligrammes. Son poème connu qui imite la forme de la tour Eiffel est probablement l’un de ses calligrammes les plus populaires.

La poésie concrète, également connue sous le nom de poésie visuelle, est une forme d’art et de littérature dérivée des calligrammes d’Apollinaire. La disposition des mots et l’aspect visuel du poème sont tout aussi important que le contenu. De plus, la forme visuelle du poème peut être liée aux autres éléments du poème, y compris le sens des mots, la rime ou le rythme.

La calligraphie de nos jours

L’art du  calligramme  est devenu populaire grâce à la technologie et à internet. Tout le monde peut aujourd’hui  créer et partager des calligrammes avec le monde entier. Cette forme d’art a  évolué avec les moyens modernes de communication. Les amateurs peuvent trouver des calligrammes conçus graphiquement avec différentes couleurs, personnages et animations. La technologie a permis aux individus de s’exprimer artistiquement de différentes manières grâce aux calligrammes.

Vivre une rupture amoureuse n’est guère une chose facile. En effet, c’est une situation compliquée où vous vous sentez mal et abandonné. Une séparation amoureuse laisse souvent des blessures dans le cœur. Ces dernières peuvent prendre beaucoup de temps avant de se cicatriser. Mais y a-t-il un moyen de procéder pour assouplir une séparation amoureuse ?

rupture amoureuse

Quelles sont les différentes manières de quitter une personne sans se faire mal ou lui faire du mal ?

 

Nombreux sont les moyens que vous pouvez utiliser pour dire à votre moitié que vous voulez vous séparer. Une d’entre elles consiste à lui écrire une lettre en adoptant le ton d’un poème triste dans laquelle vous lui évoquerez tout ce que vous ressentez. Car, certaines personnes expriment mieux leur sentiment par écrit qu’à l’oral, lorsqu’elles se retrouvent dans des situations difficiles comme une rupture amoureuse. De plus, il n’y a pas de manière plus sûre pour évoquer nos sensations qu’à travers un poème.

Opter pour la poésie ou le verbe écrit est parfois considéré comme de la lâcheté. Toutefois, il vaut mieux annoncer son départ plutôt que de laisser son conjoint dans la tourmente. Grâce aux jeux de mots et des métaphores, l’annonce écrite de la rupture aura son effet de choc, mais il peut atténuer les inquiétudes et permettre ainsi à l’autre de refaire sa vie. 

Mais il y a aussi des personnes qui préfèrent parler du problème de vive voix. L’annonce de la rupture se fait de manière directe. Ainsi vous ne risquez pas de faire face à des malentendus. Vous pourrez aussi ressentir de la paix intérieure. Certes, vous allez être triste. Toutefois, vous allez vous quitter sans vous faire du mal du fait de la parole. A cause de vos échanges verbales,  vous limiterez  d’autres souffrances si un jour vous venez à croiser votre ex en question.

 

La meilleure façon de rompre sans se faire du mal est de ne pas mentir sur le motif de la séparation. Ne cherchez pas d’autres excuses. Dites la vérité à votre compagnon ou votre compagne. Cependant, il faut annoncer la chose avec tact afin de ne pas blesser davantage la personne à qui vous parlez. Comme exemple, si vous trouvez que la personne n’est pas bien pour vous, évitez de lui dire qu’elle est un “mauvais coup”. Reformulez autrement, dites-lui que vous n’êtes pas simplement compatibles. Le choix des mots est primordial dans tous les cas.

Faites preuve d’empathie !

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Est-il difficile pour vous de vous accepter tel que vous êtes ? Si c’est le cas, il est possible que cela vous mine au quotidien. C’est bien dommage, car si vous vous assumiez en toute liberté, vous seriez plus épanoui. Il n’y aurait plus d’écart alors entre l’image que vous projetez et la personne que vous êtes vraiment. Pour vous, ça serait une véritable libération. Mais comment faire pour amorcer une telle transformation ? C’est tout simple : apprenez à vous aimer.

amour de soi

Amour de soi : apprenez à vous connaître et à vous aimer

« Connais-toi toi-même », disait Socrate. Car il savait que la connaissance de soi était la clé de l’épanouissement personnel. Comme lui, vous allez donc devoir apprendre à vous connaître. C’est pourtant loin d’être facile. Comme tout le monde, vous avez des défauts que vous refusez d’assumer. Résultat ? Vous ne vous connaissez pas vraiment. Alors, comment faire ? Comme Montaigne le rappelle dans Les Essais, la solitude est une très bonne méthode pour atteindre la connaissance de soi. Il est peut-être temps pour vous de partir à l’aventure, d’aller à la découverte des us et coutumes qui façonnent le monde.  Prendre du recul dans la nature au milieu de la verdure et des paysages vous aidera à vous regarder autrement. Soyez en mouvement et surtout libre de vos mouvements pour avoir le plein contrôle de votre personne. votre envie de vous connaître est peut-être freinée par le regard des autres ? sautez-le pas en dépassant les regards , soyez vous-même. Servez-vous de la poésie pour vanter vos qualités, osez la prétention !

Le regard des autres, principal frein à la connaissance de soi

Pour arriver à devenir vraiment vous-même, il faut que vous vous affranchissiez du regard des autres. Mais peut-être qu’en société, comme tout le monde, vous portez un masque. Bien souvent, ce masque ne fait qu’augmenter votre mal-être. Au fond, si vous le portez, c’est uniquement parce que vous avez peur d’être rejeté par les autres. Pour vous, rien n’est plus effrayant que de montrer votre différence. Malgré tout, en refusant de révéler votre vraie nature aux autres, vous prenez le risque de passer à côté de votre vie. Alors que si vous vous acceptiez, vous auriez la possibilité de donner du sens à votre existence.

Donnez un sens à votre vie en trouvant votre mission de vie

Si vous vous assumiez en toute liberté, vous seriez capable de trouver votre mission de vie. Pensez à la satisfaction que vous ressentiriez si vous exerciez un métier en phase avec vos aspirations profondes. Vous laisseriez alors derrière vous tous les doutes qui vous rongeaient quand vous refusiez de vous accepter.

Osez vous assumer tel que vous êtes. Cela vous permettra d’être vraiment heureux. 

Faites de votre vie un suave poème !

Charles Baudelaire, un poète du 19ème élevé au rang de maître par ses pairs.

Il marqua considérablement la littérature française via son œuvre phare Les Fleurs du Mal, recueil passionné et torturé où l’auteur nous livre sa sensibilité brutale.

Charles Baudelaire (en 1866 par Etienne Carjat c.)

Image franceculture

Des figures parentales complexes

Né le 9 avril 1821 à Paris, il perd son père dès six ans et se voit imposer à onze ans un beau-père aux antipodes de sa personnalité : l’officier Jacques Aupick butte contre l’enfant avec ses valeurs bourgeoises et sa rigueur militaire. En résultera une confrontation qui distillera un certain goût chez Baudelaire. Pour la transgression et renforcera son seule véritable amour pour un parent, celui pour sa mère. Entre redoublement et renvoi du lycée Louis le Grand en 1939, une fois son bac passé l’auteur abandonne complètement les études. Il va alors se consacrer à sa vie de bohème. En 1841, dernier coup d’éclat de son beau-père, Charles se retrouve envoyé en Inde pour tenter de le remettre dans le droit chemin. Malheureusement,  le sort n’y est pas favorable et son bateau s’échoue au large de l’île Maurice.

Un poète maudit

A son retour, Baudelaire rencontre Jeanne Duval qui deviendra sa muse principale et commence à créer son recueil. Par ailleurs, comme poème connu, l’on pourrait citer “L’Albatros”. Une métaphore de l’artiste empêtré dans une société qui ne le comprend pas. Mais flottant dans les cieux quand il est porté par son art. Autre poème notable, dans Parfum exotique Baudelaire peint cette maîtresse citée plus haut qui a gravé le cœur et l’âme de l’auteur. Figure du poète maudit et créateur du spleen baudelairien, cette profonde mélancolie de l’être. Il oscille entre réalisme et romantisme tout en se positionnant fermement sur sa recherche : celle de la beauté, en opposition à la vérité.

Le couperet de la débauche

En parallèle de ce foisonnement créatif, Baudelaire s’enfonce dans une vie marginale d’excès en tous genres. Il passe du haschich aux opiacés, qui l’accompagneront tout le reste de sa vie écourtée. Dilapide son héritage et fréquente régulièrement des prostituées. Ce faisant, il contracte la syphilis et finira par en mourir le 31 août 1867. Il  laisse derrière lui une œuvre unique et passionnée qui traversera les époques jusqu’à nos tables de chevet.

Cette controverse soulève sa part de poésie et suppose qu’il existerait une relation de cause à effet directe entre bonheur et désir. Pour atteindre l’état de plénitude et d’équilibre qu’on pourrait appeler bonheur, il convient d’éliminer toutes formes de souffrance. En philosophie, la souffrance de l’homme est intimement liée à ses désirs et ne disparaît qu’une fois le désir comblé. L’Homme, tant qu’il aura des désirs ne sera jamais heureux. Pour autant, un homme qui n’aurait aucun désir serait-il susceptible d’atteindre le bonheur ?

Le bonheur consiste-t-il à ne plus rien désirer

Le désir vu comme nuisible au bonheur

Dans la philosophie et l’art poétique, le bonheur est l’état durable de plénitude, cependant atteint lorsque l’homme franchit le cap de tous ses objectifs et qu’il cesse de désirer. D’après Socrate, l’homme sage parvient à jouir de ce qu’il possède déjà, atteignant ainsi le bonheur. Il rejoint par là la pensée d’Épicure. La conception Épicurienne du désir nous donne la définition d’un bonheur basé sur la satisfaction d’un désir naturel, universel et objectif. Il faudrait satisfaire ses désirs et apprendre à ne rien désirer d’autre. Pourtant, d’après Arthur Schopenhauer : « la vie oscille, comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l’ennui. ».  Autrement dit, la satisfaction du désir qui mettrait fin à la souffrance liée à ce désir serait toujours suivie de l’ennui dû à l’absence de désir. Il diagnostique le poème et l’art comme catharsis.

Le désir comme pièce maîtresse de notre bonheur

Baruch Spinoza conforte le raisonnement d’ Arthur Schopenhauer en liant intimement l’essence même de l’homme au désir. Ce dernier constituerait le moteur de notre développement. C’est la base de la pensée hédoniste fondée sur le principe suivant : le bonheur réside dans la cumulation de la satisfaction de nos désirs ou du concept de plaisir. Jean Jacques Rousseau apporte encore une autre vision en soutenant que le désir se suffit à lui-même et c’est le fait de désirer qui provoque la jouissance et non son assouvissement.

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Comment s’apaiser par la poésie ? Voilà une question qui peut paraître de prime abord audacieuse, mais qui est en réalité plus naturelle qu’on ne le pense. En effet, l’art des mots, outre la liberté qu’il procure à celui qui le manie, permet de faire du langage une chose en soi qui dépasse sa fonction première d’instrument de communication.

les bonheurs de camille

Les mots au-delà du sens : une expérience sonore

Le mot devient dans le poème un ensemble de sons venant stimuler la sensibilité de l’individu. L’harmonie sonore retentit alors comme une partition musicale qui dépasse le sens des phrases, et qui peut même s’en affranchir, comme dans les textes du poète Stéphane Mallarmé.

Un espace de création pour soi-même

Générer un espace de création, tel est alors l’intérêt poétique. Permettre à chacun de se reconstruire par un rapport spontané à la langue, initialement dégradé dans l’enfance, au moment où l’on apprend que lorsque l’on parle, c’est d’abord pour être compris. La poésie permettrait donc de se comprendre soi-même, de se retrouver lors d’un festival verbal allant au-delà de sa signification quotidienne.

Un rajeunissement spirituel en toute sérénité

Dans une véritable cure de jouvence pour l’esprit, qui allie enthousiasme et sérénité, ce qui est rare, écrire, lire ou écouter deviennent dès lors des moments privilégiés que l’on s’accorde, comme un laps de temps consacré à se redécouvrir et, qui sait, à redécouvrir l’autre. En effet, si le langage est souvent le meilleur moyen de s’adresser à son semblable, il souffre parfois d’être mal utilisé. Et ce mésusage risque de le banaliser, alors qu’il demeure une source d’accalmie mentale.

 

Enfin, l’extériorisation représente aussi une ouverture sur le monde que l’on a vite fait d’obstruer dans notre vie quotidienne et qui, pourtant, mériterait d’être développée davantage. Après tout, le rapport entre le dedans et le dehors, entre l’intérieur de soi et l’extérieur, ne constitue-t-il pas la charnière de notre personnalité ?

Pour vous les adeptes de la lecture, vous arrive-t’il souvent  de trouver en un livre ou en des livres de l’apaisement ? Quel est le plaisir que la lecture vous procure ? Pouvez- vous nous le partager en commentaire ?

 

Un sonnet est un petit poème codifié comportant quatorze vers composés de deux quatrains et de deux tercets, rimés en fonction d’une formule bien établie. En poésie française, le sonnet est très utilisé par les célèbres poètes. On recense en littérature  plusieurs type de sonnets : le sonnet français, le sonnet italien, le sonnet madrigalesque ou sonnet madrigal (qui est une sorte de sonnet de plus de quatorze vers)…

un sonnet est parfois perçu comme une chanson ou une mélodie. Mais est-ce vraiment le cas ?

Tout sur le sonnet

Le mot « sonnet » apparu aux alentours du XVIe siècle soit en 1536, vient du mot latin « sonare » qui signifie « sonner » et en italien « sonetto » qui veut dire « son ». C’est la raison pour laquelle le sonnet évoque une sorte de mélodie ou  chanson  poétique. Plusieurs poètes célèbres à l’instar de Pétrarque, Ronsard, Baudelaire, Verlaine, … l’utilisaient dans leurs recueils pour façonner l’art poétique de la plus belle des manières.

Par ailleurs, il faut reconnaître que le sonnet est introduit dans la poésie française au 16e siècle grâce à Joachim Bellay et Clémence Marot.Toutefois, Pierre de Ronsard est l’un des pionniers du sonnet à l’époque très peu répandu en France. Le poète français voit le jour en 1524. Il est à l’origine de plusieurs poèmes connus, notamment « Quand vous serez bien vieille », publié quelques années avant sa mort en 1585. Ce sonnet extrait de son recueil « sonnets pour Hélène » est un poème qui de manière explicite témoigne de son amour profond pour Hélène, et du risque qu’elle court, si jamais, elle vient à s’opposer à ses avances.

Le sonnet est ainsi utilisé par les poètes pour donner du style, traduire les émotions.  L’art poétique à travers les vers et les rimes devient plus que vivant. C’est pour cette raison qu’on dit de la poésie, qu’elle touche directement le cœur et l’âme de ceux qui l’écoutent et la lisent.

Structure du sonnet

 Le sonnet doit comprendre quatorze vers dont deux quatrains et deux tercet ; le tout dernier vers est appelé « chute ». Le mètre (alexandrin) doit être identique. Pour la structure : C’est un jeu d’alternance entre les rimes masculines et féminines  
•   ABBA ABBA CCD EED 
•  ABBA ABBA CCD EDE 
Par ailleurs, de nombreux autres sonnets ont vu le jour au fil des années. C’est le cas du sonnet madrigalesque (une sorte de sonnet de plus de quatorze vers,  différent des formes traditionnelles), sonnet Dantesque, sonnet en écho, sonnet de style arabe etc…

 

Quand vous serez bien vieille

Quand vous serez bien vieille, au soir à la chandelle,
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz chantant mes vers, en vous émerveillant :
“Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle.”

Lors vous n’aurez servante oyant telle nouvelle,
Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
Qui au bruit de Ronsard ne s’aille réveillant,
Bénissant votre nom de louange immortelle.

Je serai sous la terre, et fantôme sans os
Par les ombres myrteux je prendrai mon repos ;
Vous serez au foyer une vieille accroupie,

Regrettant mon amour et votre fier dédain.
Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.

Pierre de Ronsard, Sonnets pour Hélène, 1578

 

Qui ne rêve pas d’un amour qui surpasse tout ? Quel noble et beau sentiment. Dans nos rêves, notre imaginaire n’a pas de frontières. Lorsque l’on rêvasse à l’être aimé, celui-ci peut tout nous apporter, devinant nos désirs sans avoir à les avouer. Comme un doux poème qui pourrait se réaliser, comment faire de la poésie d’aimer une réalité ?

L'être au départ idéalisé et placé sur un piédestal, qui d'un seul regard nous emballe, me comblera-t'il à tout jamais ? Est-il un poème d'amour éternel à vivre ?

Du rêve à la réalité ou de la poésie à la banalité

Etre en couple, est-ce nécessairement couler des jours heureux ? Voilà une question qui revient à chaque fois, surtout lorsqu’on sort d’un long célibat ou lorsqu’on a été victime par le passé d’une rupture amoureuse tumultueuse. L’être au départ idéalisé et placé sur un piédestal, qui d’un seul regard nous emballe, me comblera-t’il à tout jamais ?

Le début d’une relation rime souvent avec passion et déraison, lunettes roses et proses. De ce fait,  l’être aimé nous semble parfait, sa simple présence nous suffit, son absence nous déchire, à l’instar de ce poème connu de Victor Hugo dans « Les Contemplations » : « Je respire où tu palpites » . Est-il vrai qu’aimer, c’est posséder ou bien est-ce se compléter ? Lorsqu’une relation s’installe dans un quotidien, quelle est la recette pour faire perdurer l’amour ? Est-il judicieux de penser que notre partenaire est là pour combler nos besoins, guérir nos blessures, répondre à nos exigences ? Lorsque nous nous apercevons que non, la tentation est grande de vouloir que notre partenaire change. Et s’il était plus romantique… Et si elle était moins distante ? C’est alors que le processus de l’amour conditionné commence : « je serai comblé(e) si seulement il ou elle pouvait changer »…

L’amour se conjugue à l’imparfait

Si l’on admet que l’amour se conjugue à l’imparfait, et que notre bien-aimé(e) n’incarne pas la perfection. Alors, même si l’amour connaît des épreuves, des hauts et des bas, nous réalisons que la poésie d’aimer s’est d’être amoureux de l’autre tel qu’il est. C’est aussi de considérer que soi et l’autre cela fait trois, soit chaque être dans son entièreté, plus la relation. Si chacune des parties est équilibrée, l’harmonie sera préservée.

 

À  l’amour aiguillé par l’instinct qui le porte

Que de bonté en nous pour surmonter la traversée des rudes saisons

Un cœur aimant dans l’absolu qui le comble

Ne peut éconduire la pureté de l’amour au travers d’un moule à dessin 

                                                                       Yannick Monrosé

De la poésie à lire, à écrire ou à chanter (oui !) pour se sentir mieux : une alternative qui fait de plus en plus d’adeptes et qui a bien plus d’un effet …

La poésie peut changer de manière considérable notre vie. Il faut s'y mettre pour y croire.

Se souvenir des choses simples

Elles sont certes d’une simplicité enfantine, mais c’est ce qui les perd. Prenez le temps de créer des poèmes courts afin de repenser à ces choses qui font le monde : la joie, l’amour, le bonheur. Voire même, écrivez puis offrez vos pensées à vos proches afin de partager votre bien-être !

Se sentir plus fort(e)

Vous l’êtes mais avez parfois tendance à en douter. Lisez ou inventez des textes qui parlent de projets menés ou de rêves pensés. Pourquoi ne pas montrer à vous-même cette confiance en la vie et que oui, vous êtes bien là ! Par exemple, réalisez une chanson poétique. Bonne humeur assurée !

Retrouver l’Espoir

Comme l’on dit, “tant qu’il y’ a de l’espoir, il y a de la vie”. Bien plus, ici, il s’agit de retrouver l’espoir en la vie, ou l’espoir d’un rêve qu’on aimerait voir aboutir, car la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Il faut batailler chaque jour pour  faire face aux défis de la vie. Quand vous vous sentez perdu, submergé, incompris, harcelé, … réfugiez dans la poésie. Choisissez un poème qui rappelle que l’Espoir est aussi abstrait que fondamental ; que sans lui, la tristesse gagnerait sans lutte.
La poésie une vie sous-ajacente de Yannick Monrosé est un parfait exercice. Plus que des figures de style, l’on peut y sentir un espoir réaliste.

Un travail sur soi

Vous pouvez aussi écrire des textes directs ou des phrases que vous afficherez chez vous. Par exemple, “je suis forte”, “je vais surpasser cette épreuve” ou encore “je sais ce que je veux”. Faîtes-en une liste et récitez-les quotidiennement.

Une inventivité intensifiée

Croyez en vos capacités d’invention de beaux textes. Vous seriez probablement surpris(e) de votre talent de poète. Ne vous inquiétez pas du sens, souvent des métaphores belles n’ont pour le lecteur aucune matérialité mais signifient tellement pour l’auteur. Osez !

Faites-vous une “routine poeme” en plus de la routine beauté. Vous en verrez instantanément les bienfaits ! A consommer sans modération !

Soyez poétique dans les beaux et les mauvais jours afin de rééquilibrer au quotidien votre bien être  !